Cet atelier intitulé « Mise en place d’un réseau international pour renforcer la collaboration avec les entreprises du tourisme d’observation des mammifères marins en mer afin de s’inscrire dans la durabilité de cette activité » s’est déroulé en amont de la conférence organisé par l’ECS, qui a eu lieu à O Grove (Galice, Espagne) du 16 au 21 avril 2023. Organisé par Aurélie Moulins (Fondation Cima, Italie) Pauline Gauffier (Musée de la Baleine, Madère, Portugal) et notre chargée de mission au programme whale-watching, il s’est tout d’abord déroulé en une série de conférences sur :

1) les aspects de gouvernance pour la Commission Baleinière Internationale, au travers notamment de la présentation du Handbook (Page d’accueil | Whale Watching Handbook (fr) (iwc.int)), et de l’Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente (ACCOBAMS) pour mettre en œuvre un whale-watching responsable ;

2) des exemples de déploiement de certificats : le High Quality Whale-watching® et le « World Cetacean Alliance » ;

3) et les défis de la collecte de données.

La seconde partie de l’atelier a commencé par la restitution des résultats d’un questionnaire en ligne spécialement conçu dans 5 langues par les organisatrices de l’atelier. Au total, 112 réponses ont été reçues, provenant de 7 pays et 14 zones d’observation des baleines. Deux entreprises de whale-watching ont ensuite été invitées à partager leurs points de vue sur la collecte de données, l’implication dans la prise de décision et le retour d’informations des organismes en charge des certificats ou des autorités nationales/régionales sur leur propre contribution à la collecte de données.

La discussion finale entre les 22 participants a abouti à trois conclusions principales :

1) la nécessité d’une implication profonde des autorités régionales/nationales dans la collecte et l’utilisation des données ;

2) la nécessité de construire un réseau de collaboration désireux de travailler ensemble sur un plan d’action commun incluant la définition d’une collecte de données limitée mais efficace sur le whale-watching ;

3) la nécessité de souligner aux décideurs politiques que les données de whale-watching sont des données complémentaires mais qu’elles ne peuvent pas remplacer les données provenant de programmes de recherche spécifiques.

Cet atelier a été l’occasion pour scientifiques, organes intergouvernementaux, associations et entreprises du tourisme de whale-watching d’échanger en vue d’élaborer des actions communes au travers un réseau transnational.